Cycle de conférences sur la Caraïbe à Paris

17 décembre 2015

Cycle de conférences sur la Caraïbe à Paris

Vignette conf Caraibes
Le laboratoire « Mondes Américains » et le centre de Recherches d’Histoire de l’Amérique Latine et du Monde Ibérique (CRALMI) organise un cycle de conférences(jusqu’en mai 2016) portant sur l’histoire régionale de la Caraïbe avec des chercheurs de tous horizons. La première séance débute le 18 décembre prochain à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales), 96 boulevard Raspail Paris 6ème). Le premier invité est Mattew J.Smith ( professeur d’histoire (University of the West Indies, Mona Kingston-Jamaïque) 
 
Coordonné par Manuel Covo et Romy Sanchez, ce Cycle de conférence s’inscrit dans un temps long qui enjambe la frontière entre période moderne et période contemporaine. Il s’agit de remettre en cause les multiples fragmentations imposées par des lectures insulaires, coloniales ou nationales d’un espace aux dimensions variables dans le temps.
La Caraïbe questionne la frontière entre Amérique du Nord et Amérique de Sud et invite à s’affranchir d’historiographies surdéterminées par les aires linguistiques ( anglophone,hispanophone, francophone, ect.. Une série de rencontres entre chercheurs de tous horizons permettra d’aborder ces questions de multiples points de vue.

 L’exil (sans retour)des Haïtiens vers la Jamaïque à la fin du 19ème siècle. 

« No direction Home: Exile and Politics in late nineteenth century Haïti », tel sera le thème de cette première conférence.

Discutante : Audrey Celestine, Maître de conférences à l’Université Lille 3 – Laboratoire Cécille

Cette première séance du Cycle Caraïbes sera l’occasion d’aborder la question de la place des migrations et des diasporas dans la fabrique de la région. Comment l’histoire connectée peut-elle aujourd’hui revisiter l’histoire sociale et politique d’un territoire transnational ?

Matthew J. Smith est un spécialiste de l’histoire de la Caraïbe dans une perspective transnationale. Il est l’auteur d’un ouvrage sur l’activisme politique marxiste et le nationalisme noir, intitulé Red and Black in Haïti, 1934 – 1957, et a récemment publié une histoire croisée des migrations haïtiennes et jamaïcaines durant le long XIXe siècle, au lendemain des abolitions.

Audrey Célestine a soutenu une thèse de sciences politiques sur les liens entre processus de mobilisation et construction identitaires chez les Antillais en France et les Portoricains aux États-Unis, et travaille actuellement sur l’action publique autour de la mémoire de l’esclavage en France et aux États-Unis, ainsi que sur les rapports à l’État chez les personnes originaires des départements d’Outre-Mer.

Cette séance est réalisée avec le soutien de l’axe 4 du laboratoire Mondes Américains “Approches sociopolitiques du fait colonial et impérial”, du laboratoire Mondes Américains et du CRALMI – Paris 1.

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